Concurrence pure et parfaite
L3 éco-gestion
Dossier de TD n°3: Le processus concurrentiel
Le modèle de concurrence pure et parfaite: intérêt et limites? Les barrières à l'entrée
Dans la plupart des cas lorsqu'on parle de concurrence beaucoup parleraient de la fixation parfois abusif des prix. Un marché peut se définir comme le lieu de rencontre entre une offre et une demande. Cette rencontre détermine une quantité échangée (de bien et de services, de travail, de monnaie, de titres financiers) et un prix de vente (prix des biens pour le marché des biens et des services, cours boursier pour le marché des titres financiers, salaire pour le marché du travail, taux d'intérêt pour le marché monétaire, etc...). Cependant la notion de concurrence pure et parfaite ne se limite pas à cela. Léon Walras (1834-1910), considéré comme l’un des plus grands économistes, a été le premier à décrire l'équilibre général de concurrence parfaite et il a cherché à montrer que cet équilibre est optimal. Il veut dire par là que l'équilibre de concurrence parfaite permettrait le plein emploi de tous les facteurs de production.En cas de déséquilibre, il y aura un processus d’ajustement, appelé le tâtonnement walrasien.Nous allons donc chercher à comprendre ce qu’est la concurrence pure et parfaite et voir quelle sont ses intérêts et limites.Tout d’abord, nous allons voir les sources de ce processus puis, nous verrons quelles en sont les limites
Ainsi, la concurrence pure et parfaite est définie en théorie par une structure de marché "parfaite":
- atomicité de l'offre et de la demande
- homogénéité du produit
- liberté d'entrer et de sortir du marché
- information parfaite des acteurs sur le marché
- mobilité parfaite des facteurs de production Les marchés financiers sont souvent cités comme étant les marchés sur lesquels la concurrence se rapproche le plus de cette concurrence pure et parfaite.
L'atomicité d'un marché se caractérise par