Concurrence pure et parfaite
Un marché de concurrence pure et parfaite est un marché qui satisfait cinq conditions : atomicité du marché, homogénéité des produits, transparence du marché, libre entrée et libre sortie, libre circulation des facteurs de production.
Sommaire
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• 1 Développement
• 2 Analyse de la dynamique du marché en courte et en longue période o 2.1 En courte période o 2.2 En longue période
• 3 Difficultés
• 4 Références
• 5 Voir aussi
Développement[modifier]
Les conditions de la concurrence pure ont été explicitées par Frank Knight1 en 1921. La formalisation des conditions de concurrence parfaite a été récompensé d'un prix d'économie en l'honneur d'Alfred Nobel en 1983 à Kenneth Arrow, et Gérard Debreu qui ont utilisé les travaux de Lionel W. McKenzie. La concurrence pure et parfaite représente un des deux cas extrêmes de structures de marché étudiés par les économistes néoclassiques, le second étant le cas de monopole. La concurrence pure et parfaite est censée permettre l’équilibre sur tous les marchés sous des conditions suffisantes très particulières.
La concurrence pure doit remplir les trois conditions suivantes :
l’atomicité : le nombre d’acheteurs et de vendeurs est très grand donc l’offre ou la demande de chaque agent est négligeable par rapport à l’offre totale ; aucun agent ne peut fixer les prix. Cette hypothèse exclut notamment la possibilité de rendements croissants à la production, dans la mesure où ils conduisent à la formation de monopoles naturels, pourtant possibles en pratique.
l’homogénéité des produits : les biens échangés sont semblables en qualité et en caractéristiques, et donc interchangeables ; un produit de meilleure qualité réelle ou supposée constitue donc un autre marché.
La transparence de l’information : l’information parfaite de tous les agents sur tous les autres et sur le bien échangé suppose une information gratuite et immédiate ; la théorie montre que le processus de