Conflit d'eau entre Israël et Palestine
1. La guerre de l'eau
Le Jourdain est une ressource transnational et commune à la Syrie, la Jordanie, la Cisjordanie et à Israël. Or, la gestion des eaux à toujours été pour Israël une question de sécurité national.
En effet la guerre des six jours fut une partie une guerre pour l'eau et lors de cette guerre les Israéliens conquièrent la Cisjordanie, le Golan syrien et une petite partie du Yarmouk. Ce sont des territoires stratégiques pour les Israéliens car ils lui permettent de contrôler la totalité des ressources. Cette guerre des six jours est suivie d’une politique de colonisation c’est-à-dire d’implantations de juifs dans ces territoires conquis par la force. Cette colonisation permet de contrôler directement sur le terrain le niveau d’utilisation de l’eau par les populations locales (interdiction pour l’agriculture, pour le forage de puits...)
II Une répartition inégale de l'eau dans cette région
Les Palestiniens peuvent seulement creuser jusqu’à 140 mètres. À l’inverse, les puits des colons peuvent avoir une profondeur de 800 mètres, et utilisent l’épaisseur entière des nappes phréatiques. Ils sont ainsi plus efficaces et plus puissants. Entre 1967 et 1996, seulement 34 permis domestiques ont été accordés aux Palestiniens. Très peu d’autorisations ont vu le jour depuis. De même, trois permis agricoles ont été accordés depuis 1967. Ces ordonnances militaires ont été suivies de nombreuses autres jusqu’en 1991, aboutissant à un contrôle israélien complet sur les ressources hydriques situées dans les Territoires Palestiniens.
Quant au système de distribution d’eau des Palestiniens, il est connecté à celui des colonies israéliennes depuis l’occupation de la Cisjordanie en 1967. En fait, que ce soit en Cisjordanie ou dans la Bande de Gaza, les Palestiniens sont approvisionnés de manière intermittente, à raison de deux fois par