Conférence de yalta
Churchill et Roosevelt, de leur côté, étaient disposés à obtenir de la part de Staline la promesse que l'URSS entrerait en guerre contre le Japon dans les trois mois après la capitulation de l’Allemagne. Il est vrai que Staline négociait en position de force, les armées soviétiques n’étant plus qu’à une centaine de kilomètres de Berlin. Par ailleurs, Roosevelt, dont la santé se dégradait de plus en plus, faisait preuve d’une incroyable candeur[1]. « Si je lui donne (i.e. à Staline), estima-t-il, tout ce qu'il me sera possible de donner sans rien réclamer en échange, noblesse oblige, il ne tentera pas d'annexer quoi que ce soit et travaillera à bâtir un monde de démocratie et de paix. »
Les accords de Yalta furent rapidement violés par Staline en Pologne. L’Union Soviétique et les Alliés avaient des conceptions très différentes en ce qui concernait la démocratie et l’avenir de l’Europe. Certains historiens pensent même que les accords de Yalta avaient fait le lit de la guerre froide. L'accord stipulait aussi le renvoi en URSS de tous les prisonniers russes, ainsi que de ceux qui avaient rejoint la Wehrmacht pour combattre le