conjoncture
Les politiques économiques se répartissent traditionnellement entre politique structurelles et politiques conjoncturelles. Les poltiques structurelles consistent dans la modification à long terme des structures économiques et sociales (politique industrielle, politique de l’environnement, réforme de la protection sociale...)
Les politiques conjoncturelles ont pout but de lutter à court terme contre une surchauffe économique ou son contraire : le ralentissement économique. Elles visent donc à favoriser la croissance, le plein emploi, la stabilité des prix, l’équilibre du commerce extérieur (cf carré magique de Kaldor).
Deux instruments permettent traditionnellement à l’Etat de poursuivre ses politiques conjoncturelles : la politique budgétaire et la politique monétaire.
1 - QUELS SONT LES MÉCANISMES DE LA POLITIQUE BUDGÉTAIRE ?
L’idée keynésienne est que le budget de l’Etat peut influer sur le niveau des échanges, donc sur le niveau de la croissance. Le déficit budgétaire de l’Etat a un effet multiplicateur (cf chapitre 9).
Pour Keynes, les dépenses publiques sont un élément de la Demande globale, elles ont un effet multiplicateur. Une dépense publique engendre une production qui donne lieu à rémunération des facteurs de production. Ce revenu supplémentaire sera pour sa part la plus importante utilisé sous forme de consommations de biens et services et d’investissement.
Le déficit budgétaire joue alors, selon Keynes, comme un stabilisateur automatique de la croissance économique. Le ralentissement économique provoque la baisse des recettes publiques (moins d’impôts, de cotisations) et une croissance des dépenses publiques donc un déficit budgétaire qui agit comme un soutien à la Demande (effet multiplicateur) et permet la reprise économique : c’est une politique budgétaire de relance. Document 2 p219.
Pour Keynes, le déficit budgétaire relance l’économie et réduit le chômage, même s’il faut accepter