La crise des subprimes
A. La puissance étatique
Les quatre documents présentés insistent sur la nécessité de l’intervention de l’Etat pour une sortie de crise. En effet, l’Etat dispose de ressources qui peuvent s’avérer très utiles dès lors qu’elles sont bien utilisées. Ces ressources par le biais d’une impulsion budgétaire se substituent momentanément aux agents économiques traditionnels en créant de la demande.
Ainsi, tous les pays du G-20 (cf. Document 1) ont pris des initiatives budgétaires pour contrecarrer la récession déclenchée en 2007 par une crise financière née aux Etats-Unis. De plus, selon le FMI, les politiques budgétaires devraient s’élever à 2% du PIB pour chaque pays afin de stimuler la demande globale (cf. Document 2).
B. Les critères d’une politique budgétaire réussie
Par le passé, les relances budgétaires permettaient de soutenir la croissance économique. En période de crise, elles deviennent nécessaires pour le sauvetage de l’économie. Néanmoins, dans le contexte de mondialisation certains éléments doivent être pris en compte. En effet, pour optimiser les effets de la relance budgétaire, elle doit être menée dans l’ensemble des pays afin de ne pas obtenir des résultats inverses à ceux recherchés.
De plus, l’Etat doit privilégier les actions aux résultats les plus rapides telles que la baisse du taux de TVA, la baisse du taux d’imposition, de manière à avoir l’effet contra-cyclique nécessaire pour redresser l’économie.
Enfin, les Etats doivent mettre à un terme aux politiques de relance