Sujet : On a souvent reproché au roman d’entretenir les rêves et les illusions du lecteur. Ce reproche vous paraît-il pleinement fondé ? Le roman entretient nos fantasme par son univers imaginaire, qui exporte le lecteur dans un monde où l’impossible n’existe pas, dans un monde d’apparence, d’illusion et de fausseté comme celui d’Harry Potter de J.K Rowling où il est possible de s’envoler en enfourchant un simple balai magique ou dans Au Centre de La Terre de Jules Verne où cohabitent dans le noyau de la Terre tribus primitives et dinosaures. Ces univers apportent au lecteur un paysage extraordinaire mais aussi un cadre temporel différent qui les transportent dans un monde de rêve. De plus, un roman est encore une manière d’assouvir les désirs, et envies du lecteur par le cadre spatiotemporel mais aussi grâce à un récit riche et descriptif qui permet de projeter les désirs du lecteur. Dans le roman, l’auteur a la possibilité d’ajouter des désirs infaisable, impossible dans la vie réelle. Ainsi, dans Madame de Bovary de Flaubert lorsqu’elle était enfant, Madame de Bovary rêvait d’une vie romanesque où elle vivrait comme dans ses livres d’amour, dans un vieux manoir à attendre qu’un cavalier sur un cheval noir vienne la cueillir pour s’enfuir et vivre d’aventure avec ; ou même lorsqu’elle s’imagine de se faire arracher de sa vie monotone par un riche propriétaire de la région. Cette idée de s’abandonner au monde proposé par le roman, et ainsi de vivre dans, et semblable à celle de l’identification. Le roman ne cherche pas à nous tromper, mais à nous donner une certaine vision de la réalité en somme le roman sans être purement réaliste à une intention de description du réel. C’est le cas dans L’Etranger d’Albert Camus, où l’auteur décrit la complexité des comportements humains par les moyens du faux, du fictif, de l’invention, il permet d’informer sur laréalité. Comme l’écrit Stendhal : « Un roman, c’est un miroir qu’on promène le long d’un chemin ». Le roman