Pour commencer j’ai orienté l’introduction sur l’avis des modernes qui ont, selon leurs idées et parfois leurs passions, interprété avec beaucoup d’ingéniosité, mais en des sens différents, voire opposés, les faits assez imprécis que nous fournissent sur la conversion de Constantin les documents contemporains.
Ces sources sont celle de Eusèbe de Césarée et de Lactance pour les auteurs chrétiens et Zosime plus tardif mais dont sa source principale, Eunape est de qualité, pour les païens.
Pour le contexte politique de notre sujet d’étude s’est la fin du régime polyarchique mis en place par Dioclétien mais se n’est pas pour autant que Constantin revient au principat d’avant 285, Constantin est le fils de Constance Chlore ancien Auguste, il devient césar en 306 et auguste en 307. (Vu que nous l’avons traité en cours je ne reviendrais pas sur son parcours et ces luttes pour le pouvoir) Il combine la tétrarchie à son régime ce qui en fait une monarchie originale, en complétant l’œuvre administrative de Dioclétien notamment avec la réforme des préfets du prétoire. Cependant son plus gros souci est d’affirmer sa nouvelle dynastie. Pour ce faire il va utiliser le christianisme ce pourquoi l’historien Paul petit nous dis qu’il est le fondateur de la monarchie absolue de droit divin. Ensuite en 324 il est vainqueur de Licinius et se retrouve seul empereur avec trois césars. Les césars étant les collègues des augustes sous Dioclétiens, avec Constantin il s’agit plus d’héritier nous reviendrons dessus.
La conversion de Constantin a duré en fait de 312 à 324 environ, comme le souligne Paul Petit one ne peut pas dire que cette conversion soit « politique » car la majorité de l’empire reste païen. En effet le christianisme est seulement la religion d’une forte minorité et comme nous le verrons la théorie de la nouvelle conception du pouvoir va se faire par Eusèbe de Césarée. Cependant une hypothèse d’Yves Modéran dans le choix du christianisme à la bataille du Pont Milvius