En 2005, 30 % des procédures de recrutement en CDI sont considérées a posteriori comme difficiles par les employeurs, tant dans l’industrie que dans les autres secteurs. Les industriels imputent les difficultés de recrutement aussi souvent à une pénurie de main-d’œuvre qu’à un décalage entre le profil des candidats et les critères de l’établissement. Pour les employeurs des autres secteurs, la pénurie est la première cause de difficulté. Néanmoins, le recrutement satisfait globalement les employeurs, quel que soit le secteur. Dans l’industrie plus qu’ailleurs, les employeurs privilégient l’expérience au diplôme, que le recrutement ait été difficile ou non. Bien qu’ils y soient très majoritaires, les recrutements masculins ne reflètent pas une réticence à l’embauche des femmes. Par ailleurs, dans tous les secteurs, être prêt à embaucher un senior est un peu moins répandu en cas de recrutement difficile.
Quel que soit le secteur, faire appel à un intermédiaire, passer une annonce ou consulter Internet pour trouver des candidats est un peu plus fréquent lorsque le recrutement est difficile. C’est aussi le cas, mais seulement dans l’industrie, pour l’utilisation de candidatures spontanées.
Le coût et la durée du processus de recrutement sont supérieurs dans l’industrie, et la difficulté du recrutement renforce cet écart.
Lorsque la procédure n’aboutit pas, c’est, pour l’employeur, le plus souvent lié au candidat, surtout dans l’industrie.
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En 2005, 30 % des recrutements externes en CDI ont été difficiles selon les employeurs, dans l'industrie comme dans les autres secteurs. (graphique 1 et encadré 1). Pour autant, la nature de la difficulté et l’attitude de l’employeur varient selon le secteur du recrutement.