Contrôle de constitutionnalité
Le contrôle de constitutionalité est un contrôle destiné à assurer la conformité des lois à la constitution rigide, c’est-à-dire, qui confère aux règles qui bénéficient d’une forme juridique qui les situent à la première place de la hiérarchie des règles de droit. Celle-ci se distingue de la constitution souple qui elle peut être aisément révisé. Ce contrôle est donc réservé aux pouvoirs publics ou encore ouvert aux citoyens. Il implique un recourt en inconstitutionnalité formé devant un organe politique ou juridictionnelle.
La constitution se définit en deux termes, d’une part, la constitution matérielle qui est comme « le droit de l’Etat » (M.Hamon), c’est-à-dire l’ensemble des règles écrites coutumières qui déterminent la forme de l’Etat (unitaire ou fédérale), la dévolution et l’exercice du pouvoir. En effet elles définissent les institutions, les relations entre les institutions et les droits fondamentaux reconnus aux individus. D’autre part, la constitution formelle est un document relatif aux institutions politique, dont l’élaboration et la modification obéissent à une procédure différente et particulière par rapport à la procédure législative ordinaire. En effet, c’est une norme suprême, c’est-à-dire la norme qui figure au sommet de la hiérarchie des normes. Une différenciation du système centralisé par lequel on entend que le » contrôle de constitutionnalité est exercé par une juridiction spécialement crée a cette effet. Alors que, par système décentralisé le contrôle de constitutionnalité est le prolongement normal de la fonction du juge. La validité juridique d’une règle dépend du rapport de correspondance avec le degré supérieur de l’ordre juridique car ce contrôle est effectué au niveau des actes individuel, de l’égalité des règlements et de la constitutionnalité des lois.
Par quelles techniques et quelles dispositions le contrôle de constitutionalité permet-il