Une quarantaine d'année passées, il semble que les gens désordonnaient souvent leurs priorités. Dans la pièce Bousille et les Justes, Gratien Gélinas fait transpirer plusieurs thèmes, en voici trois qu'il élabore plus profondément. Premièrement, il y a l'idée de l'hypocrisie qui se rapporte à plusieurs incidents clés dans la pièce. Ensuite il y a la fausse respectabilité qui est très évidente en plusieurs circonstances. Et en troisième lieu, la superstition religieuse est clairement démontrée. Pour débuter, le motif de l'hypocrisie est bien élaboré par l'auteur. Un personnage qui établit parfaitement le rôle hypocrite est Phil Vezeau. À un moment, Aurore et Henri s'inquiètent de la réputation de la famille si Aimé est condamné. Phil, faisant son bigot dit: ** .... on est du bon monde, le petit Jésus ne nous laissera pas le nez dans la crotte** (p.17). Ceci montre qu'il ne prend pas l'affaire au sérieux même s'il voit que les autres en souffrent. Un autre exemple est lorsqu'il parle à Bousille. Ce dernier est nerveux pour le procès, il a peur de témoigner car il ne veut pas mentir. Phil dit tout simplement à Bousille qu'il devrait dire la vérité même s'il sait que Bousille ne peut pas être véritable s'il veut qu'Aimé soit acquitté. Ironiquement, il essaie plus tard de convaincre Bousille de parjurer. Un autre personnage significatif serait Henri qui dit à Bousille qu'il rêve qu'Aimé a frappé Bruno Maltais une seconde fois. Il dit cela pensant que Bousille n'était pas assez intelligent pour savoir la différence. Plus tard, il continue à bombarder Bousille d'insultes. Il dit que **...le malheur avec [Bousille], c'est [qu'il] a la tête enflée, en plus du genou.** (p.89). Ce dernier extrait démontre la déloyauté d'Henri envers Bousille. Tous ces exemples prouvent que certains personnages dans cette pièce peuvent être très effrontés et hypocrites. En plus d'être gossiers, les personnages de cette oeuvre présente une fausse respectabilité entre eux. C'est à dire que