Corneille, acte i, scène 1

743 mots 3 pages
L’Illusion Comique : tirade de Pridamant (Acte 1, scène 1) « J’en attends plus de choses et brûle de le voir » * Figure de sens : antithèse accentuée par la figure de construction qu’est le chiasme * Figure de logique : paradoxe, d’un côté une impatience, de l’autre une lassitude
Cela traduit une forme d’instabilité, d’angoisse. Ces figures de style traduisant une angoisse à l’homme sont caractéristiques du baroque. Ces deux premiers vers de la tirade s’inscrivent dans l’esthétique baroque.
Souvent les auteurs utilisent l’image de l’eau comme par exemple (v.43) « Le Pô, le Rhin, la Meuse, et la Seine, et le Tage » : on a une énumération qui met en scène sa propre inquiétude, forme d’exagération que crée l’effet d’accumulation. Le Tage est l’intrus, il n’est pas en France. Cette mention contribue à développer son champ de recherche. v 35 « Et ces longues erreurs ne m’ont rien appris » : erreurs vient de errance donc signifie voyage. Pridamant se peint sur les traits d’Ulysse. Au lieu de raconter son fils, il se raconte lui-même.
Références au mythe de la caverne : * V2 : « cette grotte obscure » * V4, 5 et 9 « mur invisible » : description du décor par Dorante, le mage sort de la caverne et donc accède à la vérité.
La deuxième tirade de Dorante est un portrait du mage Alcandre * V47 à 55 : prétérition qui renforce ces propos. Alcandre est présenté avec les pouvoirs de tous les dieux grecs réunis (Zeus, Poséidon et Hadès)
Dorante ne peut pas mettre l’accent sur le fait qu’Alcandre est un dieu car Pridamant a dit précédemment ne pas apprécier les personnes qui disent avoir des pouvoirs. * V51-52 : référence aux héros mythologiques de l’expédition des Argonautes * V53 à 55 : « faire descendre les nues » : au sens littéral, cela renvoie aux décors en hauteur du théâtre donc commence à apparaitre le registre du pouvoir des mots, le pouvoir du créateur de fait, cela renvoie au metteur en scène, au dramaturge. On s’interroge alors sur

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