Corneille, l'illusion comique, acte v, scène 6
Pour étudier les romans Ferragus et La Fille aux yeux d’or d’Honoré de Balzac et porter nos remarques, nous allons tout d’abord présenter brièvement le chef-d’œuvre de Balzac, La Comédie humaine, recueil d’une centaine d’ouvrages dans lesquels l’auteur souhaite introduire un portrait réaliste de la société de son temps. D’ailleurs il avait choisi ce titre pour l’immensité et la complexité de cette entreprise : « l’immensité d’un plan qui embrasse l’histoire et la critique de la société, l’analyse de ses maux…m’autorise à donner à mon œuvre le titre sous lequel il parait aujourd’hui : la Comédie Humaine », dit l’auteur dans l’Avant Propos. Les œuvres sont classés par milieux sociaux, par lieux ou par catégories psychologiques. Ils sont réunis en trois études : études de mœurs, études philosophiques et études analytiques. L’étude des mœurs retrace les différentes scènes de la vie dont la vie parisienne. Balzac, pour montrer l’importance qu’il lui accordait, a placé l’Histoire des treize en tête des scènes de la vie parisienne. Cet ensemble de petits textes constitue une trilogie : Ferragus, La Duchesse de Langeais, La Fille aux yeux d’or. Ce qui domine dans ces trois romans c’est le portrait présenté par chacun d'une femme amoureuse, ainsi que les rapports entre la société parisienne et cet amour.
Nous tenterons maintenant de comprendre comment les deux romans Ferragus et la Fille aux yeux d’or sont tragiques. Et ceci en dégageant deux thèmes principaux : Les scènes de la vie parisienne, puis les héros en adéquation avec ces scènes.
Dans l’Avant propos de la Comédie humaine Balzac dit : « Les Scènes de la vie parisienne offrent le tableau des gouts, des vices et de toutes les choses effrénées qu’excitent les mœurs particulières aux capitales où se rencontre à la fois l’extrême bien et l’extrême mal ».
En effet l’écrivain fait découvrir ces deux romans par le