Corpus français
Tout d'abord, Julien Sorel et Milady, décrits respectivement par Stendhal et Dumas. Tous deux sont deux jeunes gens étouffés par leur soif de vengeance : Julien envers les nobles en général, qui le méprisent ou le prennent de haut sous des airs protecteurs « ces nobles si fiers qui (…) le regardaient avec un sourire si protecteur » (l.5) et « cette femme ne peut plus me mépriser » (l.6). Et Milady envers Mme Bonacieux, Buckingham, et d'Artagnan « elle conçoit (…) de magnifiques plans de vengeance » (l.7) et « mais pour se venger » (l.8).
De plus, afin de mener leurs vengeances respectives à bien, Julien et Milady font preuve d'un esprit calculateur et manipulateur.
Julien réfléchit longuement à comment séduire Mme de Rênal, tout le passage de la ligne 15 à 26 est consacré à ses réflexions sur le sujet, par exemple : « Que connais-je du caractère de cette femme ? » (l.17), « je pourrai faire entendre que l'amour m'avait jeté à cette place » ligne 26,... Et il hésite entre avoir une aventure avec elle ou avec madame Derville, pour finalement opter pour de Rênal car madame Derville se rendrait compte des sentiments de cette dernière pour lui. Il est donc capable de manipuler n'importe qui pour arriver à ses fins, et prend même plaisir à utiliser les gens, comme indiqué ligne 8 : « forma un distraction agréable ». Stendhal utilise des termes péjoratifs envers Julien : l'adjectif « ambitieux » ligne 4, le groupe nominal « la petite vanité de Julien » ligne 24.
Milady quant à elle passe également un temps considérable à ruminer sa vengeance « elle semble s'interroger elle-même », « pas de