Corpus baudelaire les contemplations
Il développe dans chaque strophe, tout au long du poème, deux idées différentes : la première, contenue dans les premiers vers de chaque strophe, est généralement extérieure et pittoresques ; la deuxième, contenue dans les deux derniers vers de chaque strophe, est généralement intime et morale. Il y a une répétition de vers et de sons, aux deux rimes exclusivement utilisées et qui s’opposent, la première « -ige » étant aigue, la seconde « -oir » étant grave, la répétition de ces rimes crée un rythme lancinant, donne d’une manière obsédante les deux thèmes principaux de ce poème : le soir et le vertige. Le caractère musical de ce poème provient surtout de l’effet du pantoum. Le mouvement de celui-ci évoque le tournoiement de la valse et des parfums. Le chiasme « Valse mélancolique et langoureux vertige » reflète cette impression de …afficher plus de contenu…
L’auteur montre sa souffrance pour la première fois à la ligne 9 (mais aussi à la ligne 6) « Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige, ». Celle-ci est mise en avant phonétiquement par la diérèse du mot violon. L’allitération en –s est présente et donc, montre la souffrance et le désespoir du poète. Charles Baudelaire utilise un langage poétique musical et symbolique. Il y ajoute beaucoup de métaphores et de comparaison, comme par exemple dans « Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige » L.9 ; « Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir » L.11 ; « Ton souvenir en moi