Corpus
Ecriture d’invention : Rédigez en prose la lettre du roi, ami de Marot, en réponse à la requête de son poète, qui considère avoir été injustement emprisonné. Vous écrirez en français moderne et soutenu un texte argumenté.
Question d’observation Les trois textes sont des textes argumentatifs qui dressent une satire de la justice. Nous allons essayer de voir comment la présence du narrateur différente dans chaque texte influence l’argumentation. Nous allons voir les différentes formes d’expression du narrateur dans ces trois textes. Puis nous tenterons d’analyser l’impact de la présence du narrateur dans le cadre de la satire judicaire. Dans ces trois textes, la présence du narrateur s’exprime de manière différente. Dans les textes de Marot et Voltaire, la présence du narrateur est forte. Dans le poème de Marot, les marques de la première personne du singulier sont nombreuses « je les ai »(v2), l’auteur utilise la troisième personne du singulier « ce fut Marot » (v12) pour prendre de la distance. La ponctuation expressive dans le poème de Marot et dans le texte de Voltaire souligne l’engagement des 2 auteurs, ils ne peuvent contrôlés véritablement leurs émotions, leur détresse ou leur colère. De plus, les narrateurs osent exposer leur point de vue sur les actes et les faits commis. A L’inverse, dans le texte de Camus la présence du narrateur est beaucoup plus discrète. On ne note qu’une phrase employant la première personne « je n’en avait point » (l4). Dans ce texte, on trouve surtout la plaidoirie du procureur. Tenue ou forte, la voix du narrateur joue un rôle dans la satire de la justice qui est proposée dans chacun des textes. Dans son texte, Marot vocifère pour s’insurger contre une justice jugée expéditive. Il se fait l’acteur de sa propre défense et il se dépeint comme un cas