Jeudi 5 janvier

Expo de Noël :

Stéphane Déplan : Ville de Grenoble 2010
Fesses+logo Ville de Grenoble

Stéphane Déplan gagne le prix de la Ville de Grenoble : il est astreint à une tâche de communication.
Il joue le jeu, mais jusqu’à l’absurde, il utilise son corps comme support de communication.
Si c’est un tatouage définitif, le geste est radical : il accepte d’être « la pute » de la ville de Grenoble (sous l’Ancien régime, on tatouait les bagnards et les prostituées ; fleurs de lys pour les prostituées).
Il vient réactiver le marquage des corps.

Cf. Michel Journiac : Marquage/Action de Corps exclu, 1983-1993
Triangle : tatouage qui stigmatisait les homosexuels dans les camps nazis.
On transforme les personnes en gens différents en les étiquetant, en les marquant. Michel Journiac assume sa différence et fait de la stigmatisation une marque de fierté. Il transforme la marque d’infamie en marque de fierté (cf « black is beautifull »).
Le corps que l’on croit être le sien est toujours préempté par la société : c’est le corps des autres, Journiac s’en sert pour parler aux autres.

Vendredi 6 janvier

Son, espace, mouvement dans la sculpture de la seconde moitié du XXème sc.

(Jusqu’à aujourd’hui)

Ombres, 1986 , de Boltanski (ombres projetées sur les murs, ventilateurs qui agitent les silhouettes: danse des ombres).
Ne pas oublier le mouvement du spectateur, le son produit éventuellement par le spectateur.

La statuaire classique entre en crise au début du XX avec la modernité Depuis 1945, notion très ouverte : installation, performance…

Etude comparative :

Le BERNIN, Apollon et Daphné, marbre, 1625
Hauteur : 2,43m (prend en compte le socle ouvragé de Bernin)
Marbre : matériaux pérenne ( ≠éphémère)
Pierre très dure, mais qui se taille et se polie, (ne casse pas), forte capacité de résistance,
Exposée à la Villa Borghèse, Rome.

Daphné, nymphe,
Cupidon a envoyé une flèche à