cours philo conscience 2
Les réponses possibles au doute cartésien :
Descartes en découvrant la réalité de la conscience individuelle dont il ne peut douter n'a pas pour autant retrouver la certitude de l'existence du monde ni de l'existence de son propre corps ni de la véracité d'aucune de ses idées. Il n'est pour l'instant qu'une chose qui pense. Comment est-il alors possible d'échapper à cet enfermement solipsiste ? Descartes répond dans la suite des méditations en faisant appel à l'idée de Dieu qu'il présente comme étant l'idée spontanée en son esprit d'un être parfait. Or, l'idée de perfection contient selon lui à la fois l'idée que Dieu possède toutes les qualités dont la bonté et l'idée qu'il existe puisque l'existence est perfection. D'autres réponses peuvent être proposés pour adopter une attitude réaliste, c'est-à-dire pour cesser de douter de l'existence du monde, rejeter le solipsisme :
Arg 1 : Descartes lui-même pour rejeter toutes les connaissances, fait appel à l'erreur possible or précisément l'erreur ne peut être remarquée que parle rapport à la vérité. Il faut donc que notre mémoire, notre raisonnement, nos sensations ne nous trompent pas toujours.
Arg 2 : Pourquoi douter ? En effet, c'est la question elle-même qui fait problème puisque Descartes, est tout un chacun, est d'abord dans l'existence du monde. Cette existence est une vérité immédiate qui ne peut être démontrée par un raisonnement puisque tout raisonnement inclut nécessairement des première évidences (cf. cours démonstration).