Cours - terminale l - philosophie - texte - le rire nous éloigne des choses
Extrait du Rire
Ce texte traite du langage et de l’individualité. La première affirmation : ‘’ Nous ne voyons pas les choses même ‘’ est surprenante. Contrairement à ce que pense le sens commun , la vue ne nous donne pas accès aux choses. ‘’ Nous nous bornons à lire des étiquettes collées sur des choses ’’. Nous désignons ce que nous voyons par des mots communs , partagés. Le langage sert à désigner des choses en les faisant entrer dans des catégories. La faute ne revient à deux facteurs , le langage , mais avant lui , le besoin. Le véritable coupable est ce qui à fait le langage : le besoin. Le besoin de se comprendre , de se repérer ect… Tout cela est contenu dans le besoin. Les mots ne définissent que des genres. Ce qui fait le lien entre les objets d’une même catégorie , c’est la ‘’ fonction la plus commune et son aspect banal ‘’. L’essence de l’objet , c’est ce qui va le classer dans une certaine catégorie. Mais , au-delà , le mot fait obstacle entre l’objet et nous.
Selon Bergson , le mot n’est pas un accès à la chose . Le mot est un obstacle entre nous et la chose car il lui donne un nom commun qui lui fait perdre sa particularité.
Si l’on ne voit pas c’est parce que le besoin que nous avons des choses nous les rend invisible. Je ne vois que sa fonction.
La seconde banalisation est dû au langage.
De plus ce que nous faisons vis à vis des objets extérieurs , nous le faisons également vis-à-vis des ‘’ objets intérieurs ‘’ ; ce sont nos états d’âmes. Nos sentiments sont banalisés par le langage pour être capable de les communiquer. Cette banalisation va faire que nous ne sommes même pas conscients de ce que nous éprouvons. Une clairvoyance à outrance nous rendrait artiste. L’artiste serait la personne qui verrait la particularité des objets et qui ne va pas les banaliser. Pourtant le romancier utilise bien des mots , des mots communs. Le romancier va utiliser librement la langue , d’une manière