Crise du disque ebauche
PARTIE 1 (5 pages)
CONTEXTE
Il me semblait important, avant de commencer ce travail, de mettre en avant les rouages du monde de la production et de la distribution de la musique en y développant brièvement les origines et les conditions de l’organisation des firmes de disque.
Si la musique existe depuis très longtemps, son organisation, en terme « industriel », date de « la fin du 19ème siècle, marquant la venue du premier support physique : le vinyle. Les premières compagnies à s’organiser sont celles liées à la production de ce support. Il faudra attendre début 1920, avant de voir apparaître les premiers producteurs de musique qui ne sont pas liés aux fabricants d’équipement. »[1]
Je présenterai brièvement ici les grands intervenants de l’industrie de la musique
LE PRODUCTEUR
« Le terme « producteur » peut prêter à confusion. La presse l’a vulgarisé pour désigner les personnes qui, en studio, assistent les interprètes, les poussent à donner le meilleur d’eux-mêmes et supervisent l’enregistrement. »[2]
Pour l’industrie de la musique, on va parler de deux types de producteurs. Il y a tout d’abord le producteur financier, qui représente toute personne physique ou morale qui avance l’argent permettant de mener à bien le projet. Ensuite, dans les années 60, apparaît le terme de « producteur artistique ». Ce dernier définit la personne qui « supervise le contenu musical d’un enregistrement et contribue à définir l’identité sonore d’une chanson ou d’un album enregistré par un artiste ou un groupe »[3]
LES COMPAGNIES MAJEURS OU « MAJOR »
Issues des grandes firmes de l’industrie du phonogramme du début du 20ème siècle (Columbia, Victor, Deutsche Grammophon, Pathé) et suite à un nombre vertigineux d’acquisitions et de fusions, les « majors companies », ce qui peut être traduit littéralement par « compagnies plus grandes », sont au nombre de quatre : Universal, Sony BMG, Warner et EMI. Elles se partagent actuellement près de 80% du