Critique de la vérité sur l'affaire harry quebert
Les Origines du Mal
Un livre mêlant société, suspense et histoire d’amour : voilà sans doute la clef d’un chef d’œuvre. Joël Dicker, dans son roman, nous invite à nous poser des questions en dépeignant l’histoire de Nola quinze ans, amoureuse, mais d’une passion dangereuse. Un soir d’août, elle disparaît. Trente ans plus tard, l’affaire refait surface : Harry Quebert, écrivain reconnu, est le seul suspect. Marcus Goldman, son élève et ami, va enquêter sur les évènements, persuadé de l'innocence de son mentor.
« Environ une demi-seconde, après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d’un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu’à tout ce qu’il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus est un livre que l’on regrette d’avoir terminé. ». Cet extrait du dernier chapitre, résume parfaitement, selon moi, ce qu’éprouve le lecteur en fermant le livre. Cette merveilleuse aventure de six cent soixante pages, je voudrais la recommencer encore et encore comme la première fois. Grâce à Dicker qui nous immisce dans une Amérique électorale, une société contemporaine qui se passionne pour l’affaire Harry Quebert. Mais ce roman n’est pas que le tableau des Etats-Unis, loin de là.
C’est aussi une démonstration d’amour entre un homme et une enfant. Un livre qui, nous fait prendre conscience des soucis des apparences et nous démontre que l’âge n’est pas une barrière pour les sentiments. Car comme le dit Harry : « Ecrire un livre, c’est comme aimer quelqu’un : ça peut devenir très douloureux ». C’est le sentiment que j’ai quand il évoque son histoire d’amour impossible avec Nola. Et quelle réaction de la part de la population américaine quand elle découvre que le best-seller de son romancier favori n’était qu’une magnifique preuve