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Pater
« Pater est l’une des choses les plus bizarres et les plus inventives qu’on nous ait présentées cette années, et même dans toute l’histoire du festival (de Cannes) » Thierry Fremaux Le nouveau film d’Alain Cavalier, Pater, est l’histoire d’une amitié liant deux hommes : Alain Cavalier et Vincent Lindon. Tous deux jouant leurs propres rôles. L’un étant réalisateur et l’autre comédien, cela tourne vite au film dans le film. Alain Cavalier étant le Président de la république et Vincent Lindon, son premier ministre. A l’aide de quelques cravates et de costumes couteux, de diners, de cameras numériques, Alain Cavalier signe un genre cinématographique nouveau. Pater n’est ni un documentaire, ni une fiction. Pater est un film mêlant réel et fiction, où le spectateur ne sait plus distinguer la limite entre les deux. D’une part, Pater intègre l’idée d’un film dans un film. Le premier étant une « fiction » politique, mettant en avant le lien entre le président et son premier ministre lors de la campagne électoral de celui –ci. L’autre étant un making-off du premier film, en effet on voit Vincent Lindon changer de costume avant d’aller a une réunion importante, Ou Allain Cavalier donnant le prix des costumes et répliquant que ces achats sont payée par la production. De même lors de la dernière séquence, se déroule la même scène mais de deux point de vue différent. Un plan fixe, symétriquement cadré, ou l’on voie Vincent Lindon prendre la camera est exécuté le plan suivant. En alliant le documentaire, (making-off) et la fiction, Pater rassemble deux genres cinématographiques. En conséquence cela joue aussi sur le rôle des acteurs. Où ce situe la barrière entre l‘homme et le comédien ? Dans les premières séquences, Pater nous livre un Vincent Lindon énervé, révolté à cause d’une discussion avec son propriétaire. Puis on glisse petit à petit vers l’homme politique : le premier ministre, sans que le spectateur s’en rende vraiment compte. Vincent Lindon prend à cœur