Croissance et inégalités
Intro
Croissance : destruction créatrice,productrice d’écarts, inégalités…. Quel est le degré acceptable d’inégalités, sont-elles ou non favorables à la croissance, ou celle-ci finit elle par corriger le problème ? Ou faut il instaurer une limitation de la croissance ?
I. Une relation complexe entre croissance et inégalités
A. l’expérience historique des pays capitalistes
- La courbe de Kuznets montre deux phases : un accroissement du coefficient de Gini dans un premier temps, puis une réduction de celui-ci. La croissance à Lt semble être source de réduction des inégalités.
- Mais sur les 30 dernieres années on assiste a une augmentation des inégalités, de la pauvreté, de la précarisation (cf. Castel)
B. Le phénomène obéit aux régulations du modèle de croissance économique
- Les phases du capitalisme concurrentiel font des inégalités une source de croissance. L’économique d’abord, le social suivra. L’accumulation du K nécessite épargne et incitations fiscales favorables.
- Le capitalisme administré, pendant la période de l’état providence insiste sur la réduction des inégalités qui stimulent la demande.
II. La question essentielle du lien entre efficacité et équité
A. Efficacité ou équité ?
- la tradition néoclassique (avec optimum de Pareto et productivité marginale) ont prétendu résoudre le problème qui conduit à choisir entre efficacité et équité. Dans un modèle concurrentiel, l’optimum est atteint si chacun reçoit une rémunération correspondant à sa contribution. Ainsi la justice commutative est assurée avec l’efficacité.
- Rawls refuse de subordonner justice à efficacité et recherche de croissance : les inégalités ne sont acceptables que si elles sont en faveur des plus défavorisés mais elles doivent respecter l’égalité des chances et le principe de liberté
B. De la croissance au développement
- La réduction des inégalités, de revenu , et d’accès aux biens premiers est une manifestation du développement