Marceline: ...Mon sexe est ardent, mais timide: un certain charme a beau nous attirer vers le plaisir, la femme la plus aventurée sent en elle une voix qui lui dit: "Sois belle, si tu peux, sage si tu veux; mais soit considérée, il le faut." (Acte I, scene 4) Marceline: Hommes plus qu'ingrats, qui flétrissez par le mépris les jouets de vos passions, vos victimes! c'est vous qu'il faut punir des erreurs de notre jeunesse; vous et vos magistrats, si vains du droit de nous juger, et qui nous laissent enlever, par leur coupable négligence, tout honnête moyen de subsister. Est-il un seul état pour les malheureuses filles? Elles avaient un droit naturel à toute la parure des femmes: on y laisse former mille ouvriers de l'autre sexe. Figaro: Il faut broder jusqu'aux soldats! Marceline: Dans les rangs mêmes plus élevés, les femmes n'obtienne de vous qu'une considération dérisoire; leurrées de respects apparents, dans une servitude réelle; traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes! Ah! sous tous les aspects, votre conduite avec nous fait horreur ou pitié! (Acte III, scène 16) Le Comte:...Nos femmes croient tout accomplir en nous aimant: cela dit une fois, elles nous aiment, nous aiment (quand elles nous aiment) et sont si complaisanteset si constamment obligeante, et toujours, et sans relâche, qu'on est surpris, un beau soir, de trouver la satiété où l'on recherchait le bonheur. (Acte V, scène