Cryogénisation
En 1967, un nouveau procédé vit le jour, le professeur James Bedford qui venait juste de décéder d’un cancer du poumon fut congelé dans l’espoir qu’avaient les scientifiques de le faire revivre un jour. Ce procédé s’appelle la « cryogénisation ». Avant de rentrer dans plus de détails, il va sans dire que ce procédé éveille les esprits et pose bien des questions : est-ce bien moral de vouloir « ressusciter » dans le futur ? Ne vivons-nous pas dans une sorte d’illusion en surestimant les capacités humaines ? En sachant qu’au XXIème siècle la cryogénisation est devenue un business, est-il juste que seulement les plus riches aient ce « droit » à la vie ? C’est ce à quoi ce texte va essayer de répondre en essayant d’être assez précis pour que chacun puisse connaître correctement cette pratique qui nous ramène à bien des questions philosophiques. Ce texte va d’abord expliquer le procédé en lui-même avant d’exposer les différents points de vue des partisans puis des opposants.
Tout d’abord, qu’est-ce que la cryogénisation ? Ce nom a vu le jour en 1964 dans le livre « l’homme est-il immortel ? » de Robert Ettinger, professeur de physique américain. Cette technique avant-gardiste consiste à mettre le corps du patient en congélation en nourrissant le cerveau pour que cet organe essentiel reste en vie. Rapidement, le corps est placé à très basse température et une machine nourrit le patient. Jusque-là, mise à part la congélation, rien d’extraordinaire, ces procédés étant fréquemment utilisés dans le cadre de certains traitements très particuliers. La cryogénisation se distingue du fait qu’un liquide remplace le sang dans le but, entre autres, d’empêcher la coagulation, ensuite on injecte des médicaments pour réduire les besoins du métabolisme. Enfin, on conserve leur corps dans une sorte d'état d'hibernation, jusqu'à un hypothétique futur où des techniques comme le clonage ou la nanotechnologie pourraient les ramener à la