Cyrano de bergerac acte 7 scène 7
– Je n'approcherai pas. – Je parle avec franchise. Je ne suis point coupable autant que vous croyez. Je sens, ma trahison, comme vous la voyez, Doit vous paraître horrible. Oh ! Ce n'est pas facile À raconter. Pourtant je n'ai pas l'âme vile, Je suis honnête au fond. – cet amour m'a perdu. – Je ne me défends pas ; je sais bien, j'aurais dû Trouver quelque moyen. La faute est consommée ! – C'est égal, voyez-vous, je vous ai bien aimée. La Reine. …afficher plus de contenu…
non ! pas dans ce fauteuil !On veut s’élancer vers lui.– Ne me soutenez pas ! – Personne !Il va s’adosser à l’arbre.Rien que l’arbre !Silence.Elle vient. Je me sens déjà botté de marbre,– Ganté de plomb !Scène VILes Mêmes, LE BRET et RAGUENEAU.LE BRETQuelle imprudence !Ah ! j’en étais bien sûr ! il est là !CYRANO, souriant et se redressantTiens, parbleu !LE BRETIl s’est tué, Madame, en se levant !ROXANEGrand Dieu !Mais tout à l’heure alors… cette faiblesse ?… cette ?…CYRANOC’est vrai ! je n’avais pas terminé ma gazette… Et samedi, vingt-six, une heure avant dîné,Monsieur de Bergerac est mort assassiné.Il se découvre ; on voit sa tête entourée de linges.ROXANEQue dit-il ? – Cyrano ! – Sa tête enveloppée !…Ah ! que vous a-t-on fait ? Pourquoi ?CYRANO« D’un coup d’épée,Frappé par un héros, tomber la pointe au coeur ! »…– Oui, je disais cela !… Le destin est railleur !…Et voilà que je suis tué dans une