Déjà la nuit en son parc, l'olive...
– Intro : : Joachim Du Bellay fait partie du groupe de sept poètes (dont Pierre de Ronsard) qui constitue le mouvement littéraire de la Pléiade. Ce mouvement littéraire contribue en 1549 à l’épanouissement de la langue française par La Défense et illustration de la langue française en prônant les modèles antiques (grec, latin). Les poètes s'inspirent du quattrocento italien et du poète Pétrarque. C’est …afficher plus de contenu…
4/6 -> amplification rythmique + enjambement -> insuffle un dynamisme, la fuite de la nuit qui essaie de rassembler au plus vite ses troupeaux avant l'arrivée du jour ; comme si le rythme était mimétique et mimait la cavale des chevaux.
- Rimes embrassées.
-> Tableau en mouvement, dont le dynamisme vient du rythme croissant 4/6, de l'enjambement du vers 1 au vers 2, des verbes d'actions et de mouvements. Tableau harmonieux avec la répétition du même schéma rythmique, des échos sonores par le biais des rimes, allitérations et assonances (en [a] et [oua]). + contraste entre blanc et noir.
II- Vocation métaphorique de la nuit et de l'aube …afficher plus de contenu…
Le troisième tableau se modifie, se magnifie en un quatrième tableau encore plus marquant.
- La Nymphe est désormais comparée par le biais d'une métaphore à une « nouvelle Aurore » (vers 12), comme si sa beauté éblouissante (vers 9) surpassait celle de « l'Aube » déjà présente. L'arrivée de la Nymphe annonce la victoire de l'Occident sur l'Orient, la victoire de la Nymphe/Nouvelle Aurore sur l'Aube, avec la double transfiguration du ciel et du poète.
- Sonorités : allitérations en [v]x3, [r]x6, et en dentales [t, d]x3 -> consonnes assez vigoureuses -> choc de l'apparition. Répétitions de [v] et de [i] -> vie, vitalité, vivacité de la Nymphe. Assonances en [o], [ô] et [ou] -> étonnement,