Nul ne peut mettre en doute l’estime générale accordée à Dalí : demandez à l’homme de la rue de vous indiquer un artiste moderne, et vous pouvez être sûr qu’il citera son nom. Mais tout le monde ne le connaît pas de la même façon : apprécié comme « show man » et comme un des plus grands artistes de ce siècle, Dalí sera loué pour son habilité technique par ceux qui connaissent ses œuvres les plus populaires et apprécient son imagination luxuriante.
Biographie :
La jeunesse de Dalí : 1904-1915

Les parents de Salvador avaient perdu leur premier garçon également prénommé Salvador. L'amour surprotecteur dont ils gratifient leur deuxième enfant encourage le développement d'un tempérament instable et égoïste. Ses parents ne se sont jamais remis de la mort de leur premier fils, c'était un génie confiait la mère à son fils. Le jeune Salvador est d'ailleurs profondément troublé en apercevant son nom sur la sépulture. "Toutes mes excentricités, toutes mes incohérences sont la constante tragique de ma vie [.] Je veux prouver que je ne suis pas le frère mort, mais le vivant", écrit-t-il.

Les études : 1921-1927

Alors qu’à Paris le dadaïsme est à son apogée, Dalí est admis à l’Institut San Fernando, l’École des beaux-arts de Madrid. Il y perfectionne sa connaissance de la sculpture, du dessin et de la peinture. C’est à cette époque qu’il rencontre le Réalisateur et scénariste Luis Buñuel, Mais l’instruction des beaux arts le déçoit. il se fait expulser pour avoir incité les étudiants à manifester contre l'incompétence d'un professeur. En 1926 il fait la connaissance du peintre Pablo Picasso.
Le mouvement surréaliste : 1928-1932
À Paris, Dalí fait la connaissance de Breton, Eluard, Magritte et Ernst. Il rejoint officiellement le groupe surréaliste. Durant l’été 1929, le poète Paul Eluard et sa femme Elena (Gala) rendent visite au peintre dans sa maison de Cadaqués. C’est le coup de foudre entre Dalí et cette femme. Elle sera sa « muse surréaliste », l’inspiratrice