Dans quelle mesure devrait-on accepter les symboles religieux dans les écoles, tant chez les étudiants ou élèves que chez les enseignants et autres membres du personnel?
Dans le cadre de la multiculturalité de toutes sociétés actuelles, les individus sont dans l’obligation de se définir. Certains parleront de leur nationalité, de leurs origines ou de leurs valeurs qui les différencient et qui permettent dans le fond de parler de ce concept de multicultarité. Je pense qu’il est important pour toutes personnes de se définir le plus exactement possible pour pouvoir expliquer les raisons qui nous poussent à réagir et encadre notre manière de penser. Si je devais appliquer ce devoir d’affirmation, je me définis comme étant un citoyen canadien, québécois de culture avec un héritage marocain. Je suis aussi musulman, religion de mes parents et c’est de se cadre que je veux qu’on parte. La question à laquelle on veut répondre dans ce travail est de savoir dans quelle mesure devrait-on accepter les symboles religieux dans les écoles, tant chez les étudiants ou élèves que chez les enseignants et autres membres du personnel? Je pense que l’enseignant parle du pic de l’iceberg lorsqu’on parle de signe ostentatoire religieux, car la question est beaucoup plus large. En effet, dans un contexte beaucoup plus général, c’est la conception de laïcité qu’on cherche à définir. Si une conception de la laïcité stricte comme celle de la France ou le port de signe ostentatoire religieux est banni dans l’espace scolaire, il existe une autre conception de la laïcité qui est plus ouverte et qui serait à mon avis le modèle à suivre pour pouvoir arriver à un bien-être collectif. Plus tôt, je me suis défini comme étant de confession musulmane et je désire le dire tout de suite que la religion et l’État ne sont pas une source d’opposition et si jamais comme en France une certaine législation venait à aller en contradiction avec mes convictions religieuses, je me plierai, certes en réclamant