Dans quelle mesure Le Rouge et le Noir constitue-t-il une charnière entre romantisme et réalisme ? Le romantisme et le réalisme sont deux mouvements, entre autre, littéraires. Le premier, qui a commencé fin 18ème siècle, est une réaction aux Lumière, et se focalise sur l’expression des sentiments extrêmes à travers l’art. Contrairement au néoclassicisme, il permet donc aux artistes d’exprimer leurs états d’âme ; on peut …afficher plus de contenu…

La posture de Julien favorise en plus ses rêves de grandeur, car il pense alors à « la destinée de Napoléon ». La nature est présente tout au long du texte, avec notamment les « bois de Vergy », dans lesquels Julien se promène régulièrement et trouve une consolation. De plus, il est notable que, plusieurs fois, lorsque Julien Sorel a des décisions importantes à prendre ou qu’il est assailli de doutes, il passe « une soirée à la campagne », chez un ami qui le réconforte et le conseille, tout autant que paraît le faire la rupture avec la vie mondaine. Finalement, on remarque le réconfort de la nature pour le narrateur lors de ses derniers instants. Cette dernière lui permet de faire face à sa mort dignement. En effet, le « mauvais air » de son cachot trop petit pour sa grandeur est …afficher plus de contenu…

Cependant, elle n’est pas la seule à faire de cet homme un être à part ; en effet, la passion qu’il éprouve, pour Napoléon comme en amour, contribue également à le différencier.Tout d’abord, il est intéressant de mentionner l’admiration absolue de Julien pour Napoléon. En effet, Napoléon entre rapidement dans le texte, puisque, dans sa présentation, il lit un mémorial retraçant l’emprisonnement de Napoléon à Saint-Hélène. Mais l’on ne se rend compte de l’étendue de la passion du précepteur pour cet empereur pourtant si controversé à cette époque que lorsque Julien fait part du portrait de lui qu’il possède et chérit, « je dois vous avouer, Madame, que j’ai un portrait ; je l’ai caché dans la paillasse de mon lit ». Portrait dans lequel il écrit « des lignes écrites de ma main ! et qui ne peuvent laisser aucun doute sur