Forces en présenceLa guerre de 2003 opposait au départ les Zaghawas aux Arabes pro-gouvernementaux pour ensuite s'étendre aux autres ethnies.Des tirs de l'armée soudanaise contre un convoi de la MINUAD en janvier 2008 ont engendré des tensions.Les armées soudanaises bombardent les villages du Darfour. Les populations sont victimes de bandes armées.Les tribus « arabes » dont sont issus les janjawids.Les tribus « noires-africaines » non-arabophones[20]. | Au niveau interne-Groupes au pouvoirSelon Amnesty International, la Chine[] et la Russie fourniraient au gouvernement soudanais armes et appareils militaires, malgré un embargo de l'ONU.Les forces de sécurités soudanaisesLes forces « rebelles »-Groupes opposésLes forces soudanaises ont été accusées par les États-Unis et la Grande-Bretagne de chercher à bloquer la MINUAD[Les forces d'interposition : environ 7 000 soldats de l'Union africaine (UA) ont été déployés dans la région dans le cadre de la mission AMIS pour protégerLe gouvernement de Khartoum a autorisé les casques bleus envoyés par l'ONU à entrer sur son territoire, pour renforcer la mission de l'Union africaine | Au niveau externe-Pays ou groupes étrangersLa chineLa RussieLes Etats-UnisL’EuropeLa France | Origines du conflit« La guerre civile au Darfour est un conflit armé touchant depuis 2003 la région du Darfour, située dans l’ouest du Soudan. Les origines du conflit sont anciennes et sont dues aux tensions ethniques qui débouchent au premier conflit du Darfour de 1987. Bien que le gouvernement soudanais affirme que le nombre de morts se situe aux environs de 10 000, trois pays, les États-Unis, Israël et le Canada, soupçonnent que ce conflit couvre un génocide ayant fait environ 300 000 morts et 2,7 millions de déplacés dont 230 000 réfugiés au Tchad[][]. La Commission d’enquête de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur les violations des droits de l’homme perpétré au Soudan parlent de crimes contre l’humanité[]. Constatant que la justice soudanaise