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Qui parle ? Le texte est écrit à la première personne du singulier, « Je ».
Quand ? On soulignera le caractère atemporel du poème, même si des références à des époques ou à des moments de la journée sont proposées.
Où ? Même s’ils ne correspondent pas à un lieu précis, de nombreux endroits sont mentionnés.
À qui ? Il est possible de rappeler le contexte dans lequel se trouve ce poème liminaire qui marque l’ouverture du recueil Poésie et Vérité. Il s’agit d’un texte ancré dans une dimension argumentative dans la mesure où il est lié à la Seconde Guerre mondiale. On raconte que des milliers d’exemplaires ont été parachutés par des avions anglais dans les maquis.
2. Quelle mise en espace propose le poète ?
Le poème comprend vingt quatrains et se conclut par une strophe dont le canevas diffère ; puis par une « chute » où l’on retrouve le titre du poème. D’emblée, on fera remarquer l’absence de rimes (l’écriture en vers libres) ainsi que l’absence de ponctuation. On amènera ensuite les élèves à émettre des hypothèses de sens.
3. En quoi ce poème peut-il être perçu comme une litanie ?
La litanie (suite monotone et répétitive de paroles mais aussi terme liturgique qui renvoie à la prière) est très présente dans le texte. Cela est dû à l’abondance de réitérations anaphoriques, renforcées par le parallélisme de la construction syntaxique (préposition + complément circonstanciel de lieu). À cela s’ajoute le « refrain » : « J’écris ton nom ».
4. Quelle strophe se distingue des autres et pourquoi ?
La dernière strophe se distingue par sa mise en forme. Elle constitue une « chute ». D’aucuns ont pu assimiler ce poème à un poème d’amour (le titre initial était « Une seule pensée »), à la manière de Victor Hugo dans « Demain, dès l’aube ». Or, les derniers vers tombent comme un couperet. De plus, dans le cas du poème qui nous intéresse, le cadre historique nous renvoie à un poème de la Résistance.
5. En vous