De la démocratie représentative la démocratie participative
Section I: Une représentation politique en crise
I) L’abstention
La participation aux élections est une forme de participation politique parmi d’autres. La participation politique peut être définie comme, selon Denni, l’ensemble des activités par lesquelles les gouvernés peuvent individuellement ou collectivement, avec une afficacité variable ou des formes plus ou moins ritualisées, tenter d’influer sur le fonctionnement du système politique. Le vote est une forme dite institutionnelle de la participation, par oppostion aux formes dites non conventionnelles, protestataires.
Parmis les autres formes conventionnelles on peut citer l’adhésion à un parti politique et le militantisme dans un parti.
Il existe un degré d’investissement plus ou moins important. On peut constater une baisse générale de la participation politique en général, dans son ensemble. Cette baisse est continue depuis le début des années 1980, marquée par l’affaissement des effectifs des partis politiques; et un affaissement de la partcipation électorale continu à tous les types d’élections, exception faite du 2ème tour des présidentielles de 2002.
Les facteurs de l’abstention -le rejet de principe du jeu politique (moins de 1% de la population) -le rejet conjoncturel du jeu politique émanant de personnes défiantes à l’égard du personnel politique. Cela concerne aussi bien des groupes culturellement favorisés(minoritaires dans cete catégorie), et des groupes socialement défavorisées. -une apathie politique liée à une position sociale défavorisée; Gaxie, le cens caché. Il existerait un lien déterminant entre la participation politique et électorale, et le degré de politisation des individus. Cad la plus ou moins grande attention accordée au fonctionnement de l’espace politique, qui dépend d’abord de la capacité des individus à « donner un sens à leur participation à des activités politiquement