Del media
Dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, écrit en 1755, Rousseau évoque l'homme à l'état de nature. Selon lui, l'homme à l'état de nature s'oppose à l'homme civil sur de nombreux points : Rousseau pense effectivement que l'homme à l'état naturel serait bien meilleur que l'homme socialisé.
L'homme à l'état de nature n'est pas doué de la parole : en effet, à l'état de nature, il n'y aurait pas de langage institutionnalisé car il n'y a pas eu regroupement d'hommes en societé pour s'accorder sur le sens des signes. Il ne produit que des sons (« cri de la nature ») qui sont liés aux besoins essentiels de l'homme qui sont de dormir , se nourrir , se reproduire.Ce pendant on peut imaginer que chaque culture à son language. L'homme à l'état naturel n'a aucun contact avec ses semblables : il vit de manière individuelle et indépendamment des autres, et il n'a pas besoin des autres. Du coup, chez les hommes sauvages, il n'y a pas de guerre et de notion de propriété d'espace. L'homme sauvage n'a donc aucune raison de nuire à ses semblables comme le fait l'homme social.
La culture et l'inhumanité:
Rousseau oppose dans son discours de réponse − le Discours sur les sciences et les arts de 1750 − l'humilité de la vertu et les bienfaits d'une certaine forme d'ignorance.: « nos âmes se sont corrompues à mesure que nos sciences et nos arts se sont avancés à la perfection » ; autrement dit, plus la culture progresse, plus les mœurs se corrompent, et plus les hommes deviennent lâches et méchants.
Grace à la
Conclusion
Il n'est pas dit que la culture nous rende vraiment meilleurs ; il n'est pas dit non plus qu'elle nous rende plus justes et plus honnêtes dans nos rapports avec nous-mêmes ou avec nos semblables − qu'elle nous rende en un mot plus moraux. Mais ce qui est sûr, c'est qu'elle est ce par quoi l'homme est homme. Il ne saurait donc être question de vouloir en sortir ou la nier. Mieux encore : si