Rousseau

490 mots 2 pages
Rousseau

Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes

Dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, écrit en 1755, Rousseau présente une théorie de l’homme à l’état de nature. Selon lui, l’homme à l’état de nature s’oppose à l’homme civil sur de nombreux points, dont le plus important est que l’homme à l’état naturel serait a priori meilleur que l’homme socialisé. Dans la conclusion de la première partie du Discours, Rousseau résume les caractéristiques principales de l’homme sauvage en expliquant quels traits de caractère sont bénéfiques pour lui-même et pour ses semblables. Au début du Discours, Rousseau rappelle que l’homme sauvage est « sans domicile », entendant par là qu’aucun homme dans l’état de nature n’a de lieu fixé à l’avance qui lui appartienne : c’est la nature (par exemple la forêt) toute entière qui lui appartient. 
 L’homme à l’état de nature n’est pas doué de parole : en effet, dans l’état de nature, il n’y aurait pas de langage institutionnalisé car il n’y a pas eu regroupement d’hommes en société pour s’accorder sur le sens des signes. L’homme ne produit que des sons (des « cris de la nature ») qui sont liés à ses besoins essentiels (se nourrir, dormir, etc.). L’homme à l’état naturel n’a aucun contact avec ses semblables : il vit de manière individuelle et indépendamment des autres dont il n’a n’a pas besoin. Du coup, chez les hommes sauvages, il n’y a ni guerre ni notion de propriété : ceux-ci n’aspirent ni à posséder un espace privé ni à asservir autrui. Rousseau juge positivement ce mode de vie : c’est le thème célèbre du bon sauvage.
 Cet homme sauvage est « sujet à peu de passions » : il n’a donc aucune raison de nuire à ses semblables comme le fait l’homme social. ll est uniquement motivé par ses intérêts propres : l’homme sauvage ne poursuit que ce qui peut répondre à l’un de ses besoins vitaux et immédiats. En ce sens, il ne songe qu’à sa

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