Dernier chapitre de l'étranger
Terme de l'aventure de Meursault, il est condamné et va bientôt mourir, la visite de l'aumônier qui vient d'avoir lieu l'a énervé. On va pouvoir constater son évolution et comprendre la réflexion sur la condition humaine qu'il nous donne.
-Problématique : Quel Meursault termine le récit ?
I/ Un nouveau Meursault
1) Un homme en rupture, de la passivité à la révolte
Colère : « étouffait en criant », « arrachait », « retrouver le calme », accumulation de phrase et des interrogations. Abandon de l'objectivité : « mort » « mal » « espoir » « haine »
Inhabituel chez Meursault qui est d'habitude passif, il subissait, il se fichait de tout ...
2) Un homme qui s'ouvre :
- Au monde : Lexique des sensations : « des étoiles sur le visage », « des bruits de campagne », « odeur de nuit, de terre et de sel » et « fraîcheur de la nuit » qui s'oppose à la chaleur de l'incipit, parallélisme de construction « des + nom, de + nom », il reçoit les sensations au lieu de les subir « en moi », « jusqu'à moi ». Il est finalement bien dans ce monde.
- Aux autres : « pareil à moi », « fraternel » et « moins seul » contradiction car avant il désirait être seul car il ne l'était pas alors que maintenant il veut plus être seul alors qu'il l'est d'où une évolution.
Les derniers mots «cris de haine» montre chez Meursault un désir de marquer sa différence même si c'est sous la forme du rejet ou de la haine.
3) Le fils de sa mère
Référence à la mère spontanée = c'est la 1ère fois, terme affectif « Maman » La mère ouvre et clôt le récit. Evolution, il cherche à la comprendre (donc réflexion opposant l'accumulation des faits dans l'incipit). Doute exprimé par « Il m'a semblé » et le parallélisme « Pourquoi elle avait ... », comparaison entre elle et lui « moi aussi » (parallélisme) Sa mère était dans les même condition : l'enfermement, la mort proche et pourtant un sentiment de liberté, le mot « paix » peut faire référence au mot « trêve » s'appliquant à la