Questions
I- La situation d'énonciation

1- La présence de didascalies et celle du nom des personnages avant chaque réplique sont des caractèristiques du texte théâtrale.
2- Antigone et son oncle Créon ont un entretien ; ce dernier est le roi de Thèbes.
3- Les indices spatiaux sont "Thèbes", "Palais" et "Sous mes fenêtres".

II- Un conflit d'idées et de valeurs

1- a) Antigone et son oncle Créon sont en conflit car la jeune femme est allée à l'encontre de la décision prise par le roi : malgré l'interdiction, elle a voulu enterrer son frère Polynice.

b) Les expressions qui traduisent en écho leur opposition sont: - "Il fallait dire non" et "J'ai dis oui". - "Écoute-moi" et "Je peux ne pas vous écouter".

2- a) Dans la majeure partie du passage, Antigone prononce des répliques plus longues que Créon, donnant ainsi l'impression de mener la discussion. Or Créon lance la tirade la plus longue de la scène, des lignes 58 à 91, qui montre le pouvoir réel qu'il incarne. En tant que roi, il veut imposer son opinion et convaincre Antigone de l'importance de son rôle. b) Le signe de ponctuation est le point d'exclamation. Dans ces répliques, le ton d'Antigone est celui de la révolte, de la colère et aussi celui du mépris.

3- Antigone refuse de se soumettre à la volonté de son oncle : "Je suis là pour vous dire non". Surtout, elle refuse tout ce qui s'oppose à ce qu'elle aime : "Moi je peux dire non encore à tout ce que je n'aime pas et je suis seul juge". Elle revendique ainsi sa liberté d'agir et de penser.

4- a) Le verbe "écouter", est conjugué à l'imperatif, un mode qui exprime l'ordre ou la défense, le souhait ou le conseil. Dans le contexte de notre scène, il a la valeur à la fois d'un ordre du roi de Créon et d'un souhait de l'oncle de Créon.

b) Créon éprouve à la fois de la colère et de l'attendrissement à l'égard de sa nièce : d'un coté "Mais, bon Dieu, petite idiote !" de l'autre "j'ai peur d'être obligé de te