Devoir de français commentaire composé.
Boris Vian se présente comme un poète engagé dénonçant avec violence et colère l’infamie de la guerre.
D’abord, on peut repérer la forte implication du poète par la violence qu’il exprime dans ses vers. En effet, l’expression « un monde neuf où sur un corps qui va tomber grandit une tâche de sang » révèle que le poète se révolte contre le crime pour la liberté et la démocratie. Pour l’auteur, ce sont les « gras », « les cocus » qui ont commandité cette guerre. Vian est fortement indigné, ces êtres ignobles méritent une violence en retour de leur cruauté. Il veut les humilier verbalement comme le montre la personnification « avec des mots qui colleront (….) des larmes de honte et de boue ». Mais, cette violence n’est pas seulement verbale, mais aussi physique comme le montre le champ lexical de la violence « schlague », « fouet », « pied », poing ». Par ailleurs, cette violence qu’ils méritent doit rester longtemps. Vian utilise en effet soit les « mots qui collent » soit un « monument » qui est intemporel afin que leur humiliation se perpétue dans le temps. D’ailleurs, il s’implique personnellement en utilisant de nombreuses fois la première personne du singulier « je », « je