Devoir de philosophie : explication d’un texte d’hannah arendt, extrait de la condition de l’homme moderne.
La thèse d’Hannah Arendt est que l’action de l’Histoire de se révèle entièrement que lorsque l’Histoire elle-même est terminée. On ne peut connaître l’Histoire avant que celle-ci ne soit terminée. L’Histoire ne sera compète que lorsqu’elle sera terminée. L’Histoire n’est complète qu’à la fin. Par là, on peut penser qu’Hannah Arendt parle de l’Histoire de l’homme mais aussi de l’histoire, qui rejoint plutôt le conte, ou la fable. Par exemple, dans Le chêne et le roseau de La Fontaine, comme dans bien d’autres de ses fables, la clé de l’histoire n’est détenue que par la dernière phrase, tandis que la fable entière nous tient en haleine. De la même façon au début de la première guerre mondiale, les hommes qui partirent en guerre pensaient n’être absents que quelques mois, mais la guerre s’étendit sur quatre années, sans que personne ne l’ai prévu, et certains hommes ne revinrent jamais. Hannah Arendt oppose donc l’Histoire à la fabrication. En effet, l’artisan qui veut fabriquer un objet quelconque peut juger de la valeur du produit avant même de l’avoir conçu. Il lui suffit d’en regarder l’image, le prototype, pour avoir une idée du produit fini. Pour l’Histoire, c’est absolument différent. L’homme reste impuissant face à l’action et celle-ci ne se révèle qu’à la fin de l’Histoire. Par exemple, ce n’est qu’à la fin de la seconde guerre