Discours oratoire sur le bonheur
On aurait pu croire que le bonheur réside dans le travail ou dans la difficulté. En effet, avoir un rêve, un objectif, nous permet de toujours regarder vers l’avant, d’avoir de l’adrénaline et de l’espoir. Quand enfin on atteint son but, le bonheur est immense. Un athlète s’étant entrainé avec acharnement depuis son plus jeune âge afin de recevoir une récompense éprouve un bonheur sans mesure quand on lui offre une médaille. Pourtant ce type de bonheur cache aussi une grande frustration. Lorsqu’on se tue à la tâche pour accomplir un rêve, on subit aussi un grand nombre de déception et quand on atteint son but on se rend rapidement compte que ce n’est qu’un plaisir éphémère. Rapidement on se retrouve dans l’obligation de trouver autre chose pour combler un vide, cela devient un cercle sans fin dans lequel on ne se retrouve jamais pleinement comblé.
Je me suis donc demandé s’il n’était pas possible de devenir heureux en aidant son prochain. D’après le conte d’Andersen « Le Prince Heureux » le bonheur pourrait résider dans l’altruisme, nos deux héros le prince et le Martinai nous l’illustrent bien. Le Prince avant la venue du Martinai était profondément peinée de voir la misère du monde mais en faisant le bonheur matériel des autres, il a créé son bonheur spirituel. Mais finalement donner aux autres apporte surtout une satisfaction personnelle et si on ne s’en rend pas compte on devient une personne hypocrite. On peut donc dire que même l’altruisme revient à une satisfaction personnelle.
Pour moi le bonheur est exactement celui décrit par Jean Giono. Le bonheur