Discours sur l'économie politique

1220 mots 5 pages
La loi est pour les riches un moyen d’action qui leur permet d’améliorer leurs conditions, de « conquérir » plus d’avantages, tandis qu’elle est un moyen pour eux de contenir les pauvres, les maintenir et les repousser. Le bien public pour lui c’est l’hypocrisie.
Pour Rousseau le gouvernement idéal serait un gouvernement à la conscience aussi bien sociale que financière et mieux encore qui serait capable de lier les deux. Sa volonté d’égalité de richesse pourrait être poussée à l’extrême et vue comme une politique collectiviste, c’est plutôt du « Paternalisme » que voudrait Rousseau, un état comme une autorité juste qui légifère auprès de ses citoyens comme un père auprès de ses enfants. Un état « père » au sens très protecteur et égalitaire, d’après la définition même d’ « économie » qui est la « loi de la maison », mais ou l’application réelle d’un gouvernement « familiale » est impossible car l’état et la famille restent deux choses très différentes.
« Donc » introduit une deuxième étape de l’argumentation de Rousseau, et l’amène à présenter selon lui les causes qui mènent à une répartition inégale des richesses. Encore une fois il rappelle l’importance de faire prendre au gouvernement la responsabilité de légiférer sur la répartition des richesses, en parlant d’ « une des affaires les plus importantes » il sous-entend l’impact et l’importance d’une inégalité financière qu’il expose dans ce texte et qu’il lie à une inégalité sociale. Le côté préventif et aussi remis en avant, pour lui le problème économique étant lié au problème social, il suffit de rétablir un équilibre et une justice au sein des citoyens pour que disparaissent le fossé financier, la solution suggérée est donc l’établissement des lois, il semble nécessaire de légiférer pour régler ce problème d’injustice. Seulement ici on peut trouver un paradoxe, si c’est l’inégalité social qui crée l’écart financier il le dit lui-même précédemment l’écart financier engendre lui-même l’inégalité sociale.

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