COURANTS THEORIQUES DE LA SOCIOLOGIE 1 : PARADIGMES ET TRADITIONS SOCIOLOGIQUES

Norbert ELIAS est allemand d’origine, il fuit l’Allemagne nazie en 1930 donc il n’a pas le temps de publier sa thèse « la société de cour », il s’installe en France mais il n’a pas les conditions matérielles disponibles suffisantes donc il va en Angleterre, il obtient une reconnaissance académique tardive. Il écrit « la société de cour » en 1969, « la civilisation des mœurs » en 1973, « la dynamique de l’Occident » en 1975. Il établit une relation entre le développement de l’Etat moderne et l’économie psychique de l’Homme. L’Etat moderne a le monopole de la violence physique et le monopole fiscal, les nobles d’épée deviennent des nobles de cour. L’économie psychique de l’Homme correspond à sa modération de son comportement, au contrôle de sa violence et à sa communication. Dans « la société de cour », Elias s’interroge sur les conditions de reproduction de la domination royale. Du XVI siècle au XVIII siècle, la bureaucratie se développe, le roi supplante tous les seigneurs et développe la monarchie absolue, la royauté revendique le monopole de la décision ainsi le mécanisme de la cour du roi se met en place. La cour est une transformation sociale.
Transformation sociale ( valeurs ( normes de comportements ( ethos ( formation sociale.
Ce dispositif va-t-il finir par disparaître ?
La cour de France est un modèle pour les autres pays ainsi que pour son peuple. Dans la cour, les nobles vivent chez le roi (Versailles) et c’est là que tout se décide. La cour est une configuration sociale/formation sociale qui peut varier de taille, dans celles-ci les individus sont liés les uns aux autres par un mode spécifique de dépendance réciproque et dont la reproduction suppose un équilibre mobile de tensions.

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Le roi a une relation d’alliance avec la noblesse de robe (Nr) d’ascendance bourgeoise pour faire face à la noblesse de cour (Nc) pour contre balancer leurs puissances sociales,