*1ère* lecture analytique : Enfance de Nathalie Sarraute (1983) Page 358 Incipit : Elle écrit enfance à l’âge de 83 ans, cela se passe en France, on peut imaginer que Nathalie Sarraute et son subconscient parle. Les deux voix parlent d’un projet autobiographique. C’est une discussion irréaliste avec un peu d’ironie et de polémique. C’est la première page de l’autobiographie, donc l’incipit. De plus on a à faire à un texte obscur pour ceux qui ne connaissent pas Nathalie Sarraute Quelle est l’originalité de ce projet autobiographique ? Champ lexicaux Le doute, l’incertitude, les souvenirs, l’écriture autobiographique, ce qui bouge (le mouvement, fluctuant) Syntaxe : Conversation au présent d’énonciation, les phrases sont souvent entrecoupés et peu souvent terminés, beaucoup de tournures interrogatives, phrases entrecoupés donc beaucoup de point de suspension, langages familier sauf deux mots savants, phrases négatives, phrases à rythme binaire ou/et ternaire, anticipation de la réponse de l’autre (faux dialogue) Figures de styles : Métaphores => paragraphes centraux, personnification (obscures, mystérieuses à comprendre), anaphore avec les mêmes pronoms indéfinis et pronoms personnels, antithèses entre le fluctuant et le fixe L’implicite : Il n’y a que sa, c’est extrêmement important => allusion à l’entreprise autobiographique, au genre littéraire dans lequel Nathalie Sarraute excelle : l’infra verbal, elle essai de faire exister la prise de conscience moderne des difficultés de l’entreprise autobiographique à cause de la mémoire infidèle. Le dialogue mystérieux On prend une conversation en plein milieu « Alors tu vas vraiment faire ça ? », alors que c’est l’incipit de l’autobiographie. De ce fait, le récit va se faire au présent de l’énonciation « ça me tente », « comme tu dis ». C’est en 1983, qu’elle décide d’écrire son autobiographie, on a un dialogue comme au théâtre marqué par