DISSERTATION 2
Le rire ne sert-il qu’à divertir ?
Le rire est une réaction spontanée qui résulte d’une forte émotion. Depuis l’Antiquité il se développe à travers des comédies théâtrales dénonçant la religion qui est en partie associée aux Dieux de la mythologie grecque ou encore la politique, sujet de nombreuses satires. En effet le rire prit un rôle important face aux enjeux culturels de la société. On peut alors se demander si l’humour suscite seulement à distraire : le rire produit-il d’autres sensations que le divertissement ? Nous aborderons tout d’abord le rire sous forme de distraction, suivie d’une deuxième partie où nous nous intéresserons à sa tournure critique.
Le rire crée de manière instinctive un délassement : « Faire rire, c’est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu’un distributeur d’oubli ! » dit Victor Hugo. En effet, il permet d’avoir un moment de répit et de s’évader de ses pensées, fuyant la réalité : on délaisse les problèmes du quotidien. De plus le rire est un puissant déclencheur de bienfaits physiques. Il combat le stress et améliore le sommeil grâce à la libération de l’énergie qui entraine l’apaisement des tensions : ce qui explique la mise en place de la thérapie du rire au début du XXe siècle. Actuellement, les comédiens de cinéma sont très appréciés, néanmoins les comédiens faisant des One Man Show tel que le célèbre Gad Elmaleh attirent un énorme public. Au XVIIe siècle, Molière fait du rire un élément essentiel à sa poétique comique utilisée dans ses pièces, ce qui lui vaut un grand succès. On peut toutefois constater que dans l’Antiquité la risée était déjà très convoitée à l’époque d’Attila qui est le premier le roi à avoir eu un bouffon. Ce dernier se doit d’être comique afin de divertir la cour