Durant l’Antiquité, la mythologie qui provenait de la Grèce antique, était très présente, car celle-ci avait la vocation de transmettre un enseignement moral et formait les fondements de la religion grecque. De plus, celle-ci était la représentation que les grecques se faisaient sur le monde en général. Considéré comme fictif, le mythe rapporte l’histoire de l’origine de l’homme et l’univers ainsi que tous les événements primordiaux. La pièce Antigone, de Sophocle, en est un exemple de mythe célèbre qui a été repris par l’édition Librio en 2005, mais écrit durant l’Antiquité. Cette tragédie grecque démontre quelques aspects de la mythologie, notamment l’étude des travers humains. Il sera d’abord question du comportement égocentrique de Créon et l’attitude irrespectueuse d’Antigone.

En premier lieu, Créon est une personne vraiment égocentrique dans sa façon de penser et d’agir. Tout au long de l’extrait, celui-ci fait preuve d’une pensée axée particulièrement sur le pouvoir. Il a un besoin d’imposer l’autorité dans la cité et de manipuler les autres de son entourage. Ce personnage a l’instinct de dominer, d’avoir la main forte dans ses actions. Durant la discussion avec son fils Hémon, il ne pense seulement qu’à son bien être et ne prend pas en considération son l’avis. L’extrait du texte le prouve.
CRÉON
«Est-ce pour autrui ou pour moi que je dois gouverner ce pays?
HÉMON
Une cité n’est plus une cité quand elle est la propriété d’un homme seul!

(Suite sur autre page)
CRÉON
Quoi! n’est-ce pas à son chef que la cité appartient de droit!» (p.55)

Pour poursuivre, Créon reste indifférent à certaines situations qui se passent durant le récit. Suite à l’action d’Antigone, c’est-à-dire la sépulture de son frère Polynice, Créon condamne celle-ci à mourir au fond d’un tombeau. Il reste indifférent face aux souffrances qu’Antigone aura à subir. La preuve encore une fois tirée du texte, démontre qu’il est tout à fait indifférent.
ANTIGONE
«Personne ne