Il avait envie de me faire plaisir. Il m'a inviter a déjeuner. « D'accord, je lui dis, mais on va au MacDonald. Cela fais si longtemps. J'exagère, ça fais moins de deux mois. »
Mais bon j’aime les nuggets et la sauce barbecue. Dans la rue il me complimente sur mes chaussures. Je m'en offusque : « Ne me dis pas que tu ne les avais jamais vues, je les ai depuis Noël ! » Je lui sourit, alors il me complimente sur mes chaussettes. Je lui dis qu'il est bête. Il pousse la porte du Macdonald. Il se tient droit et regarde loin devant lui : le prix des du menu best-of McDeluxe. Je lui prends la main et la presse mais je ne lui regarde pas. Je caresse sa paume de main avec mon petit doigt. Je change d'avis plusieurs fois. Comme désert j’hésite entre entre un milkshake ou un sundae caramel. Je me tortille les cheveux, la serveuse et fatiguée et lui aussi. Il porte nos deux plateaux. Je me retourne vers lui :
- Tu préfère le coin fumeur, j'imagine ?
- Il hausse les épaules.
- Si. Je sais bien que tu le préfères.
Je cherche alors un petit coin où nous serons bien tous les deux. J'ai trouvé, je lui souris. Il faire les yeux en signe d'acquiescement. Il pose nos plateaux sur la table. Je défais mon écharpe. Il reste debout.
- Pourquoi tu ne t'assieds pas ?
- Je te regarde.
- Tu le regarderas plus tard. Ça va être froid.
- Tu as raison.
- J'ai toujours raison, presque toujours. Tu n'est pas heureux ?
- Si . Si .
- Alors mange !
Il mange. J'ouvre ma boite de nuggets, je les trempe dans ma sauce. Je me régale.
Il me demande si j'aime sa je luis répond j'adore.
Il se détourne et cherche son paquet de tabac en tâtant toutes ses poches.
- Tu l'a mis dans ta veste.
- Merci.
- Qu'est ce que tu ferais sans moi,hein ?
- Rien.
Il me souris en roulant une cigarette.
- Mais nous sommes pas obligés d'aller au MacDonald le samedi après-midi.
Je plis ma serviette et je m’essuie la bouche. Je me lève et lisse ma jupe et réajuste le col de mon chemisier. Je