Dans la deuxième moitié du XIXème siècle, sous le Second Empire dirigé par Napoléon III, la France est se voit de plus ne plus unifiée. En effet, celle-ci se trouve à la fois transformée dans ses structures économiques, sociales et politiques, qui s’inscrivent dans le processus de la révolution industrielle, mais aussi sur le plan démographique, où elle suit une évolution assez originale. De ce fait, le territoire français se mobilise géographiquement, afin de permettre à la population de se brasser. L’unification française est en cours. Ainsi, Il est intéressant de comprendre pourquoi la France se définit comme un territoire unifié à la fin du XIXème siècle, et quelles sont les conséquences de l’intensité de son unification. Pour répondre à cette question, il convient d’étudier dans un premier temps, les formes de cette unification, à la fois due aux modifications du territoire, mais aussi à celles des français. Puis dans une seconde partie, on se concentrera sur les conséquences d’une France unie, due au brassage social et culturel des français.

En premier lieu, la France s’unifie par son territoire. En effet, l’action de l’Etat dans sa volonté d’unifier la France, est indéniable. Assurément, il dépêche ses fonctionnaires : ingénieurs des Ponts et chaussées, receveurs des impôts, instituteurs, préfets et cantonniers. Ainsi, les préfectures, les bureaux de poste et les écoles se retrouvent jusque dans les plus petites communes ; il y a une homogénéisation du pouvoir centrale grâce au télégraphe électrique. Par conséquent, l’Etat français s’inscrit dans un double but ; il unifie et décloisonne l’espace français.
De plus, la révolution ferroviaire influence de même le brassage du territoire. Effectivement, celle-ci d’abord amorcée sous la monarchie de Juillet, se poursuit sous le Second empire où elle reconnaît une forte augmentation : de 16 000 km de voies ferrées en 1869, à 40 000 km en 1914 sous la IIème République. En outre, on observe