La période de XIX et XX siècle voit s’affronter des économistes qui défendent des points de vue souvent très différents et contradictoires par rapport au problématiques économique : comment expliquer les crises économiques ? Quelles sont les conditions de la croissance économique et du développement ? Pour clarifier les oppositions, on peut distinguer trois grandes école : l’école classique libérale, l’école marxiste qui s’oppose radicalement au capitalisme et enfin l’école keynésienne qui a vu le jour après la grande crise économique de 1929. Quel est l’objet et la méthode de chaque école ? Quels sont leurs points de convergences et leurs points de divergence ?

L’école classique est le courant de pensée en économie qui a régné pendant le XIX siècle. Elle s’est intéressée essentiellement à la recherche de l’origine de la richesse, aux causes de la croissance. Elle considère la richesse d’une nation comme étant la production qu’elle parvient à réaliser et donc rechercher les causes de la richesse des nations revient à rechercher l’origine de la croissance économique. Ainsi, au bout de leurs analyses, ils considèrent la division de travail et l’habilité des hommes comme étant les éléments explicatifs de cette richesse. Or cette division ne peut se développer que si la production est réalisée dans le cadre d’un vaste marché, si le marché est restreint, la division ne peut pas produire ses effets bénéfiques. Par conséquent, ils concluent que le développement des échanges, l’extension des dimensions du marché ainsi que la mécanisation sont favorables à la croissance économique. Dans le cadre de ce vaste marché qui conditionne la réussite de la division de travail, la concurrence, telle une main invisible, guide l’activité économique vers la meilleure situation possible. Ils pensent donc qu’il n’est pas besoin de confier à l’état des tâches autres que celles qui permettent le libre échange du marché.

Malgré les promesses du système capitaliste naissant, toutes