Dissertation mythe du sauvage
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Le mythe du « bon sauvage » est l’idéalisation des hommes vivant au contact de la nature. L’idée que le « bon sauvage » vit dans un paradis sur terre avant le pêché originel s’est développé au 18ème siècle. Ces fondations viennent des explorateurs et conquérants de la Renaissance, notamment Montaigne avec son œuvre Les essais, De Léry avec Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, Bougainville avec Voyage autour du monde, Diderot avec Supplément au voyage de Bougainville, Tournier avec Vendredi ou les limbes du Pacifique, puis Voltaire avec l’ingénu. Ainsi, à travers ces textes, les auteurs montrent ce que les découvertes des voyageurs et les réflexions des écrivains, en particulier le mythe du bon sauvage, ont apporté à la connaissance des hommes et à la défense des valeurs humaines. Cela suscite à nous poser la question : Le bon sauvage est-il différent de nous, peuple civilisés ? Après avoir montré ce qu’il se passait avant le 18ème siècle, je vous montrerais ensuite ce qu’il se passe après.
Les grands voyages et les récits de ces voyages sont à l'origine du mythe du bon sauvage. Dés la fin du quinzième siècle, Christophe Colomb, en 1492, Vasco de Gama en 1497, Magellan, en 1519, Jacques cartier en 1534, avaient fait route vers l'Amérique, les Indes, le Canada. Leurs carnets de voyage nous révèlent l'existence d'autres peuples, d'autres coutumes, d'autres cultures, d'autres religions. L'Europe prend conscience qu'elle n'est plus seule au monde. Tous ces éléments bouleversent la façon de pensée, la diversité des hommes et des coutumes qui font naître l’ensembles de principes et d’opinions dans plusieurs domaines, comme l’économie ou la religion, et que les valeurs dépendent des circonstances et sont variables.
Déjà Montaigne dans les Essais , nous dresse un portrait de ce que l'on appellera au dix-huitième siècle le "bon sauvage" et nous vante les mérites de ses peuples purs et innocents, à l'inverse des Européens, vils et cruels. Il fait