Dissertation sur la prostituition (kant et locke)

607 mots 3 pages
Étant pourvu d’une faculté qui nous permet de rationnaliser sur plusieurs dimensions d’une société moderne que nous avons bâti pour que la vie soit plus facile à supporter, nous avons pris conscience qu’il nous fallait des lois et des règles à suivre pour permettre une meilleure cohabitation avec nos semblables. Certaines de ces lois et règles sont questionnables, car l’opinion et les valeurs de chacun entrent ligne de compte. Parmi ces lois, l’une d’entre elles est en lien avec la prostitution. La question qu’il faut se poser est : la loi qui considère la prostitution comme un crime est-elle légitime ? J’y répondrai à l’aide d’Emmanuel Kant et John Locke après avoir présenté leur philosophie respective. Je définirai une solution pour celui ou celle qui pratique la prostitution et celui ou celle qui fait la loi.
Tout d’abord, Emmanuel Kant a partagé sa philosophie à propos de la loi morale qui dispose du fait que la moralité provient de l’intention d’un acte et non de l’acte lui-même. Il n’y a que la bonne volonté qui est bonne moralement en elle-même. D’ailleurs, Kant nous montre les impératifs catégoriques qui nous dictent des manières convenables à agir pour tout le monde. Le premier impératif catégorique est d’agir conformément à une maxime grâce à laquelle on peut vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. Le troisième impératif catégorique est d’agir de sorte à ce qu’on veut que les autres nous traitent pas comme un moyen, mais comme une fin.

En tenant compte de la philosophie de Kant, la ou le prostitué prend déjà compte de ces impératifs, car c’est son choix personnel. De plus, selon moi, la prostitution ne peut être reconnue comme un crime puisque ce n’est pas moralement mal, car c’est dans la l’intention d’un acte qu’on voit le bon ou le mal. Si cette personne est confrontée aux forces incontrôlables de la vie et que cette dernière fasse en sorte que la seule solution qui lui reste est de vendre son corps pour subsister, alors

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